Le musée Courbet,   étendu en 2011 à partir de sa maison natale, par l'achat de  la maison Borel, restaurée, et de l’hôtel Champereux, dont tout l'intérieur a été détruit pour les expositions temporaires. À l'entrée, un buste du peintre (Jules Dalou, 1887)... ... et une représentation carrément en pied (Louis-Joseph Lebœuf, plâtre, 1860) Plus loin, un auto-portrait dans sa jeunesse (Courbet au chien noir, 1844). Mais ce n'est qu'une reproduction. Curieusement, son tableau le plus célèbre, L'origine du monde (1866), n'est mentionné nulle part.
En fait, les plus beaux tableaux sont dispersés à Paris, New-York, etc. Ici, peu sont intéressants, même en enlevant ses lunettes, comme le fait Yves ! Quelques bonnes surprises cependant, comme ce Portrait présumé d’une jeune fille d’Ornans (1842) ... ...  ou celui de (probablement) Jules Dupré ... ... ou même La femme au podoscaphe (sorte de petit canoé double), étonnament moderne.
Autoportrait à Sainte-Pélagie (vers 1872). Durant ses six mois de prison pour avoir participé à la Commune. Le Chêne de Flagey (1864) est également assez connu. Dommage que l'éclairage soit déplorable. Reproduction grand format d'un tableau acheté et détruit par quelqu'un qui le trouvait indécent. Oser se moquer des curés ! Le Château de Chillon (1874),  sur le Léman, près de Montreux. Un grand classique peint plusieurs fois par Courbet et d'autres  ( E. Lapierre, Pierre Œuvray, Léon Berthoud, etc.).
D'autres toiles mineures ... 21 24 ... même si celle-là a un « petit quelque chose ».
Cette autre aussi, mais les reflets empêchent de bien voir ... ... comme sur celle-ci ... ... ou celle-là. En plus, bien trop sombre. En cause, le bitume de Judée comme sous-couche, qui, à la longue, transparait. En zoom, cela devient alors franchement une « croûte » !
Quelques sculptures et moulages  (Le pêcheur de chavots, plâtre de 1862) ... ... ou « Helvetia ou la Liberté ». Courbet a offert une version en bronze à la Suisse pour la remercier de son accueil, quand il s'est exilé après la Commune. Restent quelques œuvres de ses admirateurs. Celle-ci est pas mal, même si plus parodique qu'autre chose  (L'Adoration des bergers, Robert Fernier, 1927). D'autres assez quelconques ...
... Restent quelques trouvailles d'architecture. Même si la façade n'est pas fameuse,  ici la Loue est mise en valeur  à travers le plancher transparent ... ... ou plus classiquement par les baies vitrées. 29
... et, en fin de la visite,  le jardin aussi est plutôt réussi.